Le lyrisme enfiévré de son saxophone n’aurait pas trouvé meilleur partenaire pour célébrer les symboles musicaux de la dolce vita. En format quintette —synonyme pour les amateurs de solos calorifères, de hard bop, d’expression bouillonnante mais aussi de respect du thème choisi— Stefano di Battista a mis du jazz dans son cinéma et exhorté ses partenaires à célébrer avec hardiesse (Le Bon, la brute et le truand) et sensibilité (Caruso) ces compositeurs qui permettent aux images et aux belles mélodies de vivre une deuxième vie. Et un petit tour entre les rangées de chaise et quelques selfies pour parachever l’oeuvre d’un soir...
- Stefano di Battista (saxophone) Matteo Cutello (trompette) Fred Nardin (piano) Daniele Sorrentino (contrebasse) Luigi del Prete (batterie)
- stefanodibattista.eu
Malgré la liste impressionnante des légendes du saxophone que le festival a accueillies depuis sa création, pourquoi la présence de Joshua Redman provoque-t-elle toujours un intérêt mêlé d’admiration ? Le concert du 5 août nous a donné la réponse : il joue tout le saxophone, avec une conviction toujours nuancée, une élégance jamais prise en défaut. Accompagné de son trio, il put ainsi assoir son rang, celui d’un des 4 ou 5 meilleurs saxophonistes de la planète jazz, capable de captiver encore son public en achevant son concert par un Stardust d’anthologie.
- Joshua Redman (saxophone) Paul Cornish (piano) Philip Norris (basse) Nazir Ebo (batterie)
- joshuaredman.com
