Entouré d’un percussionniste, d’une guitare et d’un joueur de ce qui ressemblait à un luth ancestral faisant les basses, Salif Keïta, placidement installé sur sa chaise et guitare en main lui aussi, convoqua son Mali intime. À l’opposé des grandes messes, il offrit ce soir-là sa voix incopiable, ourlée d’étranges mélismes, au public marciacais qui eut l’impression d’assister à un moment de communion intense avec les esprits...
- Salif Keita (guitare, voix), Guimba Kouyate (guitare), Makan Tounkara “Badjé” (ngoni), Tiere Daou “Amadou” (calebasse, tama)
Revenant —comme annoncé— aux sources de sa musique, ce chantre du panafricanisme, nimbé d’instruments traditionnels et d’un choeur de voix superbes égrena quelques thèmes-phares de son répertoire, commençant par sa version du tube de Sting rebaptisé Un Africain à Paris, suivi de ceux incarnant les thématiques qui lui tiennent à coeur, dont le constat désabusé de Plus rien ne m’étonne. Mais on peut tenir des propos sérieux sans renoncer au plaisir de s’abandonner à ces douces transes qu’un sage comme lui, Tiken Jah Fakoli, sait créer comme personne...
- Tiken Jah Fakoly (voix lead) Jean-Luc Rémy (claviers) Colin Laroche De Feline (guitare) Andra Kouyate (N'goni) Adama Dembele (balafon kora) Valery Assouan (basse) Ludovic Ahua N'Holle (batterie) Bendoume Engone Akoughey, Négblé Julie Remy (choristes)
