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2018
A part Michelle Ndegeocello, Esperanza Spalding ou Tal Wilkenfeld, les femmes bassistes de jazz ne se bousculent malheureusement guère au portillon. Mais le petit groupe peut désormais compter sur une nouvelle virtuose pour grossir ses rangs : Kinga Glyk. Elle est la jeune Polonaise dont tout le monde parle. Et pas seulement pour sa touchante reprise de Tears From Heaven d’Eric Clapton, visionnée des milliers de fois sur YouTube… Kinga n’a que 11 ans lorsqu’elle demande à son père, le vibraphoniste Irek Głyk, de lui acheter une quatre cordes, et seulement 18 lorsqu’elle publie son premier album, Registration. Aujourd’hui, en trio avec le pianiste Rafal Stepien et son frère batteur Irek Glyk, Kinga développe un jazz hautement inspiré des visions de son idole Jaco Pastorius. A seulement 20 ans, elle excelle aussi bien dans les thèmes up tempo et funky au possible que dans les instants plus posés et raffinés. Surtout, dans ses solos déjà impressionnants, Kinga Glyk n’abuse jamais de pyrotechnies gratuites et tape à l’œil et sait intégrer l’espace et le silence. Déjà la marque des grands, en quelque sorte.
Rafal Stepien claviers
Kinga Glyk basse
Irek Glyk batterie