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Intitulé «Abrazo», ce concert en duo prit à bras le corps un répertoire mêlant avec audace Xavier Cugat, Astor Piazzolla, Jelly Roll Morton et quelques compositions de l’accordéoniste.  Parisien et Peirani n’ont pas leur pareil pour exhausser les sentiments et créer leur espace de liberté par des notes que l’on sent essentielles car absolument voulues. Tempétueux ou au contraire animé d’un filet de souffle, leur concert fut un spécimen rare du jazz qui se crée ici et maintenant. Un jazz qui surprend et vous émeut de bout en bout.

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