2024
18 Juillet > 04 Août

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1999

Chapiteau
Buddy Guy
BUDDY GUY

En 1958, Buddy rencontre Willie Dixon qui lui permet d’enregistrer une chanson pour le label Cobra, puis il fait également des enregistrements avec Ike Turner, Muddy Waters et Otis Rush. Sur les conseils de ce dernier, il rejoint l’écurie du label Chess. Le succès arrive au milieu des années 60 avec plusieurs classiques comme « A Man and the Blues », « This is Buddy Guy », ou  « Stone Crazy ». Grâce au soutien d’Eric Clapton, Buddy parvient à toucher le public blanc et part en tournée mondiale. En 1965, il joue en Europe à l’American folk blues festival et se produit en Grande Bretagne avec Rod Stewart et les Yardbirds. En 1970, il fait même la première partie de la tournée française des Rolling Stones. Durant les années 1980, Buddy Guy se fait plus discret, comme tous les bluesmen, victimes du succès de la new wave. La légende veut que, sur son lit de mort, en 1983, Muddy Waters lui ait murmuré, dans un dernier souffle : «Buddy, mon garçon, je t'en conjure, ne laisse pas disparaître le blues avec moi.» L'anecdote est plaisante. Et probablement vraie. En matière de blues, la légende faisant toujours autorité. Come-Back en 1991, où il est l'invité surprise d'Eric Clapton au Royal Albert Hall de Londres. Buddy Guy y fait un malheur et repart avec un juteux contrat signé par Silvertone. Il va graver pour ce label quelques remarquables CD, dont "Sweet Tea", le petit dernier, le plus authentique, qui lui vaut un énième Grammy Award. Distinction que Buddy Guy a dédiée à la mémoire de Muddy Waters, dont il a su respecter la dernière volonté. Au-delà même de ce que le vieux maître pouvait décemment escompter.

Buddy Guy guitare, voix
Scott Holt guitare
Tony Zamagni claviers
Orlando Wright basse
Ray Killer Allison batterie