L’imagination au pouvoir : on pouvait, à bon droit, être hypnotisé par la virtuosité renversante de ce jeune pianiste brésilien, mais derrière les éclats, on découvrait un inventeur d’idées mélodico-rythmiques, un sorcier de la communication avec ses partenaires, un dispensateur de jubilation à chaque mesure qui faisait plaisir à voir et à entendre. Et, comme une promesse réalisée, ce batteur fondu dans la musique qui apportait un contrepoint sensible et bondissant à ce trio empathique. Assez pour soulever le chapiteau !
- Amaro Freitas (piano) Sidiel Vieira (contrebasse) Rodrigo “Digão “ Braz ( batterie)
- amarofreitas.com
Il aura tenu jusqu’au bout. Visiblement affaibli mais comme régénéré par la promesse de triturer encore une fois les sons inouïs qu’il a apportés au Brésil contemporain, Hermeto Pascoal a emmené sur la terre gersoise sa fabrique à surprises, ces arcs-en-ciel flûtés, zézéyants ou «glougloutesques» qu’il nous a mis dans l’oreille depuis les années 70. De façon imprévue, son concert fit une arge place aux hommages à quelques grands du jazz : Miles Davis (qui l’avait accueilli sur son album «Live-Evil»), Thad Jones, Ron Carter... Ce qui reste quand on a tout oublié ?
- Hermeto Pascoal (claviers, bandonéon, saxophone, guitare, flûte) Jota P. (saxophones, flutes) André Marques (piano) Itiberê Zwarg (basse) Ajurinã Zwarg (batterie) Fabio Pascoal (percussions)
- hermetopascoal.com.br