2024
18 Juillet > 04 Août

Le Journal

de Jazz in Marciac

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Jazz in Marciac 2022

Édito

Larguez les amarres ! Le navire Jazz in Marciac reprend le large. Nous avons hâte de vous retrouver du 22 juillet au 6 août pour un festival à la hauteur de sa réputation.

La crise sanitaire que nous avons traversée n’a pas émoussé notre enthousiasme, bien au contraire. Après une funeste année blanche, nous sommes parvenus à exister en 2021 grâce à la mobilisation des artistes, de nos bénévoles, de nos partenaires publics et privés, de notre équipe technique et administrative, et bien sûr grâce à la fidélité de nos spectateurs et spectatrices qui ont su s’adapter aux contraintes – un très grand merci à tous !

2022 sera l’année du renouveau. Elle nous offrira un événement comme Marciac les aime, riche des plus grands talents internationaux, et plus encore. L’épreuve affrontée ensemble nous a rapprochés davantage et permis de nous connaître mieux. Nourri de cette expérience, le festival de cette année donnera le ton des éditions futures : un Jazz in Marciac qui ouvre de plus en plus grands ses bras. C’est la vocation du jazz. Musique de résilience, il n’a cessé de s’abreuver à de multiples sources. Il nous offre l’image d’un monde de diversité, de métissage, de transformation permanente… L’image du monde tel qu’il est. Jazz in Marciac lui ressemble comme un frère. Fier de ses origines, fidèle à ses racines, et en constante évolution. Il a su faire une force de sa différence et n’a jamais eu peur d’exercer sa liberté. Sous le chapiteau, à L’Astrada, sur la place et dans les rues du village, la musique qui résonne au cœur de l’été marciacais ne ressemble à aucune autre. Elle puise sa singularité non seulement dans le talent des artistes mais aussi dans la chaleur humaine, le bonheur partagé, les débats passionnés, la douceur de vivre, la beauté de notre bastide. Une musique tissée de mille musiques qui la rendent unique… Nous en sommes tous les créateurs. Rendez-vous le 22 juillet pour un nouveau voyage !

 

© Sébastien Gravouil

© Sébastien Gravouil